Ci-dessous j'ai traduit les textes originaux de Trumler au plus près possible de leur signification, afin de ne pas les dénaturer. C'est une traduction littérale, pas littéraire. Pour qu'ils soient facilement différenciables, ils sont en italiques et j'ai rajouté entre parenthèses des commentaires explicatifs nécessaires, l'allemand n'étant pas toujours traduisible clairement. Ces commentaires sont précisés par les lettres NDT pour Note Du Traducteur.
Qui était E. Trumler
Eberhard Trumler(1923 - 1991) était un chercheur en études comportementales d'origine autrichienne. Cet éthologue a acquis la réputation de sage au sein des pays germanophones en ce qui concerne les recherches sur les canidés. Son collègue Konrad Lorenz (avec lequel il a travaillé) est plus connu auprès du public pour ses recherches sur les oies grises. En tant que scientifique Trumler était surtout intéressé par le comportement des chiens et leur sociabilité, il observait pour cela des chiens sauvages en meute. Il est parti de cette observation du comportement social des chiens sauvages pour comprendre le comportement de nos chiens domestiques (issus des chiens sauvages).
Les phases de développement du chiot selon Trumler - EN COURS DE TRADUCTION
Dans son livre“Hunde ernst genommen” ("Le chien pris au sérieux" éditions Piper,1989, traduit en français), Trumler explique les différentes phases du développement du chiot (que nous expliquerons plus bas).
Pourquoi connaitre les phases de développement du chiot est très important pour les éleveurs et les acheteurs et le fait de séparer le chiot de sa meute à l'âge de 8 semaines se base sur une erreur de compréhension aux conséquences négatives
La phase de forgement du caractère, un texte mal compris aux conséquences importantes
Dans son livre"Das Jahr des Hundes" ("L'année du chien" paru en 1984 - a priori non traduit) qui reste encore de nos jours la référence de l'étude comportementale au sein de la cynologie (l'étude des canidés), Trumler écrit à propos de la phase de forgement du caractère:
"… au plus tard à partir de la fin de la troisième semaine de vie, les chiots entrent dans une nouvelle phase. Les docteurs Menzel ont nommé la période qui suit jusqu'à la douxième semaine, la "phase de socialisation" dans le sens où les chiots apprennent à partir de là à faire avec les frères et soeurs, les parents - et les humains!
Certaines observations de chercheurs américains m’ont amené à observer cette période de plus près. C'est pour cette raison que je mets dorénavant en avant la phase que j'ai nommée "phase de forgement du caractère ou caractérisation" (une traduction exacte du mot utilisé étant impossible, c'est l'expression expliquand au mieux de quoi il retourne, NDT) allant jusqu'à la huitième semaine (de vie, NDT). Le mot "caractérisation" signifie qu'il existe au sein d'une période particulière du développement du jeune chiot une phase d'apprentissage, qui fixe pour toute sa vie dans le cerveau du chien l'image de ses congénères qui n'est pas innée...
Chez les chiens, ce processus unique d'apprentissage s'étend sur une période un peu plus longue, mais est d'autant plus efficace qu'il commence tôt et qu'il utilisé souvent. Ceci signifie que l'humain devient pour lui un être incompréhensible s'il n'a pas eu la possibilité de graver dans sa mémoire son odeur - pas son image - durant cette période de développement dans sa jeunesse. Il doit avoir un contact cutané avec l'humain dès l'éveil de ses sens, sinon il restera craintif toute sa vie… La phase de caractérisation est le premier pas, le pas décisif vers la socialisation à proprement parler…."
En se basant sur ces conclusions de Trumler sur la phase de caractérisation, la fédération cynologique allemande regroupant les éleveurs (VDH) a recommandé que les chiots doivent être donnés aux acheteurs au plus tôt à l'âge de 8 semaines (qui correspondent à la fin de la phase de caractérisation). Malheureusement la majorité des éleveurs à totalement mécompris cette recommandation (certainement car seule une minorité a lu Trumler), ils ont compris que la phase commence à 8 semaines et qu'alors le chiot doit rapidement retrouver sa nouvelle famille afin de s'adapter à eux. Notez que c'était encore bien différent avant la parution de ce livre, je me souviens parfaitement que la règle inébranlable a été pour mes premiers teckels que les chiots ne quittent l'éleveur qu'à 12 semaines, pas avant, les éleveurs connaissaient l'importance du dernier mois. Aujourd'hui encore les éleveurs veulent le meilleur pour le petit bout de chien, mais commettent une erreur fatale, car comme le dit Trumler:
"Si par conséquent un chien âgé de huit semaines,- par nature marqué par les chiens - est par la suite totalement élevé de façon inapropriée par des humains et ne peut plus apprendre comment il doit se conduire par rapport aux chiens, il n'aura pas à attendre de choses positives de la part d'autres chiens quand il sera plus âgé."
Je veux avec ceci mettre en garde contre l'idée qu'une bonne utilisation de la phase de caractérisation - qui est totalement entre les mains de l'éleveur - conduit au fait que le chien devra être pour tout le futur et de façon automatique un compagnon gentil, quoiqu'on exige de lui. La phase de caractérisation décide seulement du fait que le chiot accepte ensuite de mettre sa vie future dans les mains humaines….
En effet les chiots sont des égoïstes complets jusqu'à la 8ième semaine. Il ont bien appris durant cette période que le comportement social est quelque chose de très agréable, surtout quand ce sont les autres qui le montrent. Eux par contre ne laissent paraitre des débuts de ce comportement que lorsqu'ils estiment que cela se révèle utile pour ce qu'ils veulent atteindre. Il est tout à fait possible qu'ils restent bloqués dans cette phase de développement, j'ai entendu dire que cela arrivait aussi parfois chez les humains."
Visiblement, Trumler avait aussi de l'humour. Pour lui il était clair que la socialisation des chiens se fait entre la 9ième et la 12ième semaine, le chiot ayant besoin de cette période importante pour combler la lacune entre la 8ièeme semaine (jusque là il avait le droit de tout faire, son attitude de chiot étant tolérée) et le passage vers le jeune chien. Durant ces quelques semaines, le petit apprend de la meute comment il doit se conduire par rapport aux autres chiens, entre autres comment il doit se soumettre face aux membres de la meute ayant un rang plus élevé (auxquels vous appartenez).
Cette période pose la base pour toute une vie de chien. Elle décide si le chien sera peureux voire même névrotique, équilibré et calme, ami calin ou mordeur. Les conséquences de l'ignorance de cette phase ne sont pas à négliger et il y aurait très certainement moins de "psychologues pour chiens" et "d'hommes qui murmurent à l'oreille des chiens" si l'on observait la nature et qu'on donnait aux chiots le temps nécessaire de se développer au sein de sa meute.
En tant qu'humain vous ne pouvez pas remplacer l'éducation par la meute, l'éleveur - qui fait son travail avec beaucoup d'engagement et tout son coeur - fait en sorte que les chiots aient les contacts humains nécessaires et qu'ils acquièrent de la sécurité dans des environnements différents, mais même lui ne peut pas se comporter comme un chien. Il y a des raisons pour lesquelles les chiens grandissant dans leur meute et étant toujours en groupe sont plus calmes, imperturbables et bienveillants. Ils ont eu le temps de développer leurs compétences sociales. Par contre si vous sortez le chiot de son groupe avant la fin de cette période tellement importante, il peut y avoir des complications inutiles.
Le futur propriétaire veut en fin de compte avoir un chien sympathique et aimable, il devrait être capable de lui donner pour cela les semaines nécessaires dont le petit a besoin. Il ne viendrait à l'idée de personne d'envoyer à l'université un enfant venant de terminer son cours préparatoire et s'apprétant à entrer au cours moyen. Il est clair que l'attente est difficile à supporter pour les futurs propriétaires, mais lorsque l'on réfléchit aux conséquences à long terme la raison devrait vaincre et puis il est toujours possible de rendre visite régulièrement au futur membre de la famille.
Les phases de développement de votre futur compagnon et ce qu'elles signifient pour nous et pour vous
Ci-après vous allez lire ce qui se passe avec les chiot durant les phases de leur développement. Les titres en vert vous indiquent en premier lieu ce que nous vivons avec la chienne et ses petits bouts. Directement dessous vous trouverez les explications (en italiques) de Trumler correspondant à la période décrite et extraites de son livre"Le chien pris au sérieux", Piper, 1989, 9ème édition.
Les premières semaines après la naissance
La naissance est fatigante pour la chienne et la période qui suit très intense car elle s'occupe avec dévouement des chiots. Elle emménage dans une partie calme de la maison afin de pouvoir se consacrer à sa tâche. Si elle le tolère, les autres membres de la meute ont le droit de lui rendre une petite visite, sinon la séparation est totale, c'est à elle de le décider. Elle est gardée constamment sous surveillance et un contact intense et très doux se créé entre les chiots et les humains. Les petits sont calinés, pesés et gardés propres (la maman s'occupe de les nettoyer, nous faisons en sorte que la caisse soit impeccable) et durant cette période nous pratiquons le concept de la stimulation neurologique.
La stimulation neurologique, le petit truc en plus pour des chiens hors du commun
Il s'agit lors de la stimulation neurologique de pratiquer certaines suites de mouvementsavec les petits bouts durant leurs premiers jours de vie. Cette stimulation place le chiot dans des position inhabituelles qu'en fait il ne vivra jamais plus tard, ce qui a pour effet de stimuler en douceur son système neurologique et mène à des capacités supérieures à la normale à l'âge adulte. Cette méthode a été développée par l'armée américaine pour les chiens militaires, les avantages suivant de la stimulation dite Biosensor ont été observés :
- meilleure capacité cardiaque
- battements cardiaques plus forts
- glandes surrénales plus fortes
- tolérance au stress améliorée
- meilleure résistance aux maladies.
Les performances dont le chien sera capable (dans ce cas c'est que nous définirions de manière générale comme étant son intelligence) sont innées à env. 35%, les 65% restants sont dépendants de sa nourriture, ses fréquentations et la stimulation. En conséquence nous visons particulièrement cette partie majeure sur laquelle nous pouvons influer, afin que votre petit teckel soit un compagnon très spécial.
La phase végétative (1ère et 2ième semaine)
Après leur sortie du corps protecteur de leur maman, les chiots commencent la vie sur cette planète avec un petit cri. Pour cela ils ouvrent grandes leur petites gueules, la langue tirée, alors que le premier trait d'air qui sort de leur poitrine en produisant ce cri fait sortir quelques restes de mucus qui se trouvaient dans les voies respiratoires. Dès que la langue maternelle le laisse tranquille, le chiot rampe sur son ventre avec toute sa détermination sur le ventre de sa mère et après une recherche plus ou moins longue il va trouver les sources du lait. Il est impossible dès lors d'ignorer son machouillage bruyant.
Un chiot nait avec les paupières et les oreilles fermées. Même son sens de l'odorat n'est pas encore particulièrement développé. Comment donc le chiot trouve-t'il les mamelles? Quelles forces le poussent donc à le faire? Pourquoi sait-il ce qu'il doit faire?
En général on parle d'instincts et pense que tout s'explique ainsi. Mais ce n'est pas si simple. L'étude comportementale a depuis longtemps remplacé le mot instinct aux sens multiples par l'expression coordination héritée, ou diviser les actions instinctives souvent complexes et difficiles à deviner en tant que telles. Une coordination héritée est un type de mouvement fixé génétiquement, déclenché par des situations environnementales précises et qui se déroule obligatoirement. Ces déclencheurs sont appelés "stimulus clés" car ils ouvrent pour ainsi dire une serrure, libérant de ce fait la coordination héritée. Par contre ils sont bloqués par d'autres centres nerveux. Ce blocage est immédiatement levé lorsqu'un organe sensoriel signale un stimulus clé qui convient.
Il est important que les impulsions accumulées par la production continuelle d'excitation soient pour ainsi dire sous haute tension, tant qu'aucun stimulus clé n'apparait qui ne produise une décharge. Cela fait que le niveau de stimulus nécessaire diminue, donc l'animal réagit au stimulus clé même lorsqu'il n'est que d'une intensité réduite et ne provoquerait pas de réponse chez un animal qui ne se serait pas encore défoulé. Il se peut que l'on en arrive au point ou à un moment l'énergie accumulée se décharge sans stimulus clé, la coordination héritée ou le type de mouvement sont produits sans être une réponse à quoi que ce soit, ce qu'on appelle réaction à vide.
Un exemple pratique: la mamelle dénuée de poils et en forme de pomme de pin est un stimulus clé pour le chiot. S'il reçoit le signal par un organe sensoriel - dans ce cas le toucher - celà déclenche une coordination héritée, c'est à dire prendre la mamelle dans la gueule. Ce nouveau stimulus du toucher lui aussi joue en tant que stimulus clé qui lève un blocage et il se met à téter.
Si on enlève un tel chiot de sa mère et qu'on ne lui donne pas de possibilité de téter quelque chose, on peut après un temps assez long remarquer l'apparition de réactions à vide: le chiot ouvre sa gueule comme s'il voulait saisir une mamelle et il téte dans le vide avec les mouvements de bouche typiques. L'excitation accumulée est devenue trop importante, le blocage normal est interrompu. Dans cet état le chiot est prêt à téter des choses qu'il n'aurait pas tété auparavant. Si on retire un chiot de la mamelle maternelle et qu'on lui tend le doigt, celui-ci ne s'y intéresse pas. Si par contre on prend un chiot dans son gîte à la fin de sa sieste, il est prêt à se laisser tenter par notre doigt.
Le chiot nouveau-né n'apporte rien d'autre en naissant que quelques rares façons de se mouvoir innées et de pouvoir émettre des sons. Il donne tout de suite de la voix quand quelque chose se passe ou lui est désagréable. C'est très important car un tel son est de nouveau un stimulus clé pour la mère - elle s'occupe immédiatement du chiot. Les cris du petit chiot qui tète sont en fait une performance sur la durée et ne sont interrompus que par des choses précises. Il est tout de suite silencieux s'il trouve de la chaleur et du contact, que ce soit contre le corps de sa mère ou au milieu de sa fratrie. Il crie s'il se fait évincer de sa mamelle et se calme tout de suite, dès qu'il la récupère ou en trouve une autre. La mère aide souvent avec son nez, en poussant le chiot au bon endroit. Ce cri de mécontentement est particulièrement important quand le chiot sort du gîte. Sa mère est immédiatement là, le prend doucement entre ses dents et le replace dans le gîte.
Les chiots qui sont encore aveugles ne rampent jamais tout droit mais toujours en cercle. Ce fait de ramper en cercles est aussi inné. Cela permet de garder le chiot près du gîte.
Dans sa recherche de chaleur et de contact, le chiot est aidé par le mouvement particulier de sa tête qui balance littéralement d'un côté à l'autre.
Il est de même étonnant que le chiot soit capable dès la naissance de lever sa tête qui est par comparaison très grande. Cela aussi est important. Lorsqu'il arrive au ventre de sa mère, il doit d'abord chercher les mamelles. Il se sert de la fouille de fourrure, il pousse son nez sous la fourrure. Ainsi il fouille la fourrure du ventre jusqu'à ce qu'il trouve les mamelles.
Il y a de plus deux façon de se mouvoir à remarquer lors de la têtée: la poussée contre le sol avec les pattes arrière pour rester en contact avec la mamelle et aussi pour donner de forts coups de tête contre les glandes mammaires ce qui stimule la production de lait. Les coups de pattes dans les mamelles ont le même effet.
Avec ceci, tout ce que le chiot sait faire dès la naissance est décrit. Ce n'est pas beaucoup mais tout à fait suffisant pour les premières deux semaines. Durant cette période de sa vie, tout est fait pour que le chiot triple son poids de naissance. C'est pour cela que son existence n'a comme contenu que le fait de boire et de dormir.
Les éleveurs de chiens devraient observer de très près ces premières réactions des chiots nouveaux nés et les suivre. Si un chiot se montre plus faible, inactif, lent que ses frères et soeurs, cela signifie que son système nerveaux et donc son état général ne sont pas en ordre. Son "tonus biologique" est faible. S'il arrive malgré tout à remonter la pente et à grandir, il ne sera jamais un chien en bonne santé. On ne doit pas oublier que c'est ce qu'apporte le chiot dans la première heure de sa naissance qui donnera plus tard tout ce que l'adulte doit avoir, pour être un bon chien. Si le "matériau de base" ne vaut déjà pas grand chose, que peut-on attendre de son avenir?
Toutes les rares comportements que nous pouvons observer chez le chiot nouveau né ont leur base dans le prolongement de la moëlle épinière et le diencéphale. Ce sont les parties les plus anciennes du cerveau, en même temps que la base pour le reste de celui-ci qui ne travaille quasiment pas au moment de la naissance. Si donc cette base est déjà affaiblie, on peut difficilement attendre que les capacités cervicales entrant en fonction plus tard soient bien meilleures.
Quand les petits chiots sont pressés les uns contre les autres et font leur pose dodo on pourrait penser que cela a à voir avec un contact social. Si l'on éloigne un chiot, il crie pitoyablement et veut retourner chez ses frères et soeurs. Mais il est aussi content, si nous le mettons contre une couverture chauffée ou une balle en caoutchouc. Pour lui il n'est pas question de ses frères et soeurs mais de sa propre sécurité. Dans des conditions naturelles, là où c'est doux et chaud se trouve la couche et là où on est seul c'est dangereux. Ceci semble donc être la fonction du besoin de contact des chiots.
Maisicidéjà il y a une capacité d'apprendre. Si on laisse à une chienne un seul chiot, celui-ci ne crie pas quand la chienne sort du gîte et le laisse tout seul. Il fait avec. C'est incroyable quand on voit comment un chiot se comporte quand on le pose 30 cm à côté de sa fratrie. L'enfant unique quand à lui est tout calme et sage, il fait comme si ce besoin de contact n'existait pas du tout.
Autant le rapport social estinexistant, autant l'intérêt pour leur environnement est nul, nonobstant les mamelles de la mère, qui sont le centre de la vie précoce du jeune chiot. Il n'y a pas de meilleur terme que "végétatif" pour cette phase. Ce n'est vraiment rien d'autre que la suite de la vie inconsciente dans le ventre maternel, une période qui ne sert qu'à grandir et prendre du poids.
Dans ce contexte on rajoureta que les excréments solides et liquides des petits goinfres sont du ressort de la mère. Celle-ci produit durant les premières 24 heures un lait ayant un effet laxatif (le colostrum), qui élimine les restes de la digestion d'avant la naissance. Ceux-ci ainsi que tous les excréments à venir sont léchés soigneusement par la mère. On peut toujours observer comme la chienne travaille de la langue les ventres des chiots, un massage qui facilite la défécation des petits, de même que le massage de la langue provoque la miction.
Bien que les chiots qui tètent aient une langue très forte et mobile, ils ne se nettoient pas encore la gueule tout seuls des restes de lait. Cela aussi est affaire de la mère qui se dédie passionnément à ces activités. Durant les premières 24 heures après la naissance, elle est tellement concentrée sur sa tâche, qu'elle ne quitte en général pas du tout le gîte. Des bons mâles expérimentés lui apportent à manger, ce qui leur permet d'avoir l'autorisation de regarder les rejetons prometteurs. A partir de là le mâle prend activement part à la prise en charge des chiots, ce qu'il fait aussi adroitement que la chienne. "
La phase de transition (3ème semaine)
"En général c'est au 13ème jour de vie que s'ouvrent les paupières et les conduits auditifs extérieurs, mais ceci ne change tout d'abord rien pour les chiots. La capacité de voir se développe vers le 17ième ou 18ième jour de vie, elle est alors encore imparfaite et ne s'améliore que les jours suivants. L'audition et l'olfaction semblent aussi se réveiller vraiment alors. En tout cas on peut observer que les chiots commencent à tout examiner avec leur nez autour du 18ième jour, en particulier les frères et soeurs avec lesquels sont établis ainsi les premiers contacts. Vers le 17ième jour on peut observer qu'ils se lèchent mutuellement, souvent aussi ils essayent de prendre dans leur gueule les oreilles, le nez ou les pattes des frères et soeurs.
Ainsi cette période de la vie mérite bien son nom. C'est un passage relativement rapide du pur stade centré sur la succion et dormir vers une découverte active de l'environnement proche et la première prise de contact avec la fratrie, le premier germe du comportement social complexe du chien adulte.
Les comportements sociaux ne sont pas encore développés. Seule l'expression d'une excitation joyeuse sous la forme d'un remuement maladroit avec sa petite queue courte est montrée à la mère, quand elle revient vers le gîte après une courte absence. Les têtes se lèvent alors vers la mère, les chiots essayent d'atteindre sa gueule.
Ce comportement est significatif. Vers le 18ième jour la mère commence à complémenter l'alimentation, normalement le mâle y prend part. Elle régurgite une bouillie d'aliments à moitié digérés. Ceci est la première grande prestation d'apprentissage des chiots, car dès la première fois le chiot a appris que la délicieuse nourriture sort aussi de la gueule des parents. A partir de là, la gueule de la mère ou du père sont l'objet de la plus grande attention et les chiots découvrent qu'ils peuvent particulièrement bien enfoncer leur propre nez dans les coins de la gueule des adultes et que ces derniers ouvrent alors souvent la gueule et délivrent la bouillie attendue.
Cette première expérience importante caractérise chez le petit chiot pour toute sa vie des modèles de conduite. La façon de mendier auprès des adultes revenant au gîte devient un rituel de bienvenue et de sympathie aussi bien endéans leur propre espèce animale, qu'envers les humains.
De fait, nos chiennes d'aujourd'hui ne régurgitent plus de nourriture. Malgré cela les chiots développent ce comportement de la même façon.
Les connaissances présentes à la naissance, donc les coordinations héritées de tout type sont donc indépendantes de l'expérience, mais elles ne doivent pas être présentes dès la naissance, quand on n'en a pas encore besoin. Ainsi de telles coordinations héritées apparaissent quand un stimulus clé approprié , dans notre cas la régurgitation de nourriture, est proposé. On a l'impression qu'en réalité il s'agit d'un processus d'apprentissage. Ceci ne signifie pas, qu'il n'y a pas réellement un apprentissage en même temps. Il faut à ce sujet être un peu prudent chez le chien. Il est fait pour apprendre et engranger les expériences et plus il y a un organisme, moins le savoir inné passe au premier plan.
Alors que chez les animaux moins développés, par exemple les poissons, les connaissances innées qui dominent concernent la conservation de l'espèce
Fin de la traduction - nous y travaillons
Während bei tieferstehenden Tieren, etwa bei Fischen, das angeborene Können für die Erhaltung der Art dominiert und so im Vordergrund steht, dass deren zusätzlichen Lernleistungen nur so ganz nebenher Lücken des Netzwerkes der Erbkoordinationen ausfüllen, sichert das Überleben der weitgehend auf Lernen zugeschnittenen Hunde vordergründig der Schatz an Erfahrungen, und im untergeordnetem Masse sorgen die angeborenen Verhaltensmuster für eine zusätzliche Lebenssicherung, ganz speziell aber auch dafür , dass überhaupt ausreichende Lernleistungen vollbracht werden. So ist der Hund sogar befähigt, in gewissen Fällen einsichtsvoll sein erworbenes Können über bestimmte Triebe zu stellen, diese also zu unterdrücken.
Bis einschliesslich des 20. Tages sind die Welpen immer noch an das Lager gebunden und fühlen sich in ihm so sicher und geborgen, dass sie keinerlei Angstreaktionen kennen. Greifen wir mit der Hand in den Welpenknäuel, so wird sofort die neu erworbene Fähigkeit des Erkundens eingesetzt: sie schnuppern lecken, nehmen einzelne Finger ins Maul. Das Lager ist für sie die Welt, und alles was da hineinkommt, gehört einfach in diese Welt.
Das ändert sich spontan am 21. Tag. Da erwacht plötzlich in ihnen der Trieb, der Mutter zu folgen, und sie verlassen erstmals das Lager.
Was nun geschieht kann man nur in intakten Hundefamilien beobachten. Während die Hündin sich um die nachfolgenden Welpen überhaupt nicht kümmert, gerät der Rüde förmlich aus dem Häuschen. Er springt unter allen Anzeichen höchster Freude umher und versucht, mit den Welpen zu spielen. Das geschieht nicht gerade rücksichtsvoll. Er stupst sie mit der Nase umher, wirft die noch recht unbeholfen laufenden Kinder mit den Pfoten um oder packt sie gar mit den Zähnen und wirft sie Meterweit durch die Gegend. Wenn man das zum ersten Mal sieht, hat man den Eindruck, der setze alles daran, die Welpen umzubringen.
Aber die Welpen wissen sich zu helfen. Sie werfen sich laut schreiend auf den Rücken, und in diesem Augenblick wendet sich der Rüde ab. Das ist die Sozialsperre, die bei normalen Hunden als Agressionshemmer zuverlässig wirkt. Der Rüde hat sich nun also von dem auf dem Rücken liegenden und schreienden Welpen abgewendet, um sich auf einen anderen zu stürzen. Der aber läuft so schnell, als das ihn seine kurzen ungeübten Beinchen tragen können, dem vertrauten Lager zu und verschwindet darin. Bald haben sich alle Welpen hier versammelt und sind um eine grosse Erfahrung reicher; ausserhalb des Lagers gibt es sehr unangenehme Erlebnisse, innerhalb des Lagers ist Geborgenheit. Der Rüde verfolgt die Welpen nicht bis ins Lager. Seine überschäumende Spielfreudigkeit ist sofort zu Ende. Das legt uns nahe, dass es sich um eine Erziehungsmassnahme handelt.
Hier haben die Welpen zunächst einmal die ungeheuer grosse Überlegenheit des Vater-Rüden in ganz einschneidender, vielleicht sogar schockartiger Weise erfahren. Ausserdem sehen die Welpen dass Lager von diesem Zeitpunkt an, nicht mehr als abgeschnittene Welt an. Steckt man erstmals seine Hand in ein Lager von Welpen, die über 21 Tage alt sind, wird man erleben, dass sie sich ängstlich zurückziehen und sogar drohend knurren- ihre blinde Vertrauensseeligkeit der Frühkindheit ist Misstrauen vor dem Unbekannten gewichen. "
De la quatrième à la sixième semaine, les premiers contacts avec la meute
Peu à peu juste avant la quatrième semaine, la maman à envie de reprendre le contact avec les membres de la meute. Elle s'offre des petits moments pendant lesquels elle quitte la caisse des chiots et va voir les autres chiens. Il est temps pour le premier petit parc à chiots monté dans le salon. Le panier des chiots est installé de façon à ce que les autres membres de la meute restent à distance, la chienne ne devant pas être stressée. Les petits connaissent la meute pour la première fois. Nous sommes dans la phase de caractérisation de Trumler, c'est la première intégration dans la meute.
Les chiots gigotent de plus en plus, ils commencent à mieux se mouvoir, la coordination des 4 pattes fonctionne et la curiosité les pousse à quitte le nid protecteur. C'est le bon moment pour modifier en douceur les sources nutritives. Pour commencer on leur propose du lait pour chiot puis aussi de la délicieuse viande crue, ils en profitent pour tâtonner des 4 pattes dans les coupelles. La chienne n'est plus autant liée aux chiots et montre d'elle-même à partir de quel moment les autres chiens ont l'autorisation d'aller voir les petits. A partir de ce moment, la porte du parc est ouverte pour les membres de la meute, ils peuvent passer en sautant (pour leur malheur, les petits n'y arrivent pas encore).
De la sixième à la huitième semaine, cela devient sportif
Entre la cinquième et la sixième semaine, le bruit augmente dans le parc à chiots. Les petits veulent voir plus, ils font des concours de gémissement et pleurnichent, la deuxième partie de l'intégration (au sein de la phase de caractérisation de Trumler) commence.
Le parc à chiot est agrandi afin que les petits ne puissent pas "disparaitre" sous les meubles. Ils sont emmenés dehors et explorent le jardin sous surveillance (d'abord une partie fermée, puis de plus en plus). Si l'humain est occupé ailleurs ils sont par principe dans un parc protégé d'un filet car le fléau félin local est important et qu'un petit chiot teckel sans adulte pour le protéger ferait une proie de choix. Au départ ils ne s'éloigent que de quelques mètres de leur caisse, ils se perdent vite et se lamentent haut et fort pour obtenir de l'aide. Chaque jour ils prennent un peu d'assurance et les différences de caractère se font de plus en plus visibles. Les mini-monstres deviennent de plus en plus entreprenants, ils jouent sauvagement et attaquent de préférence Gismo qui finit par prendre la fuite. Il saute de préférence sur le lit car les petits n'ont pas le droit d'aller dans la chambre et n'arrivent pas à monter sur le lit. Dehors il a droit à du mobilier lui permettant de se mettre en sécurité, une place en hauteur lui permet d'avoir tout en vue et une protection contre la plaie sur pattes.
A partir de la sixième semaine environ, les enfants des voisins viennent jouer. Ainsi les chiots voient de nouveaux visages et de nouvelles voix, ils apprennent que les enfants sont quelque chose de génial. Les quadrupèdes miniatures commencent aussi à voyager, lors de courts trajets en voiture (pour apprendre) ou dans la poussette à travers champs. Comme ils ne sont pas encore vaccinés, ils ne peuvent aller partout, mais au sein de notre terrain d'apprentissage grillagé ils sont en sécurité et adorent sentir le gazon sous les papattes.
La phase de caractérisation (4ième à la 7ième semaine)
"Die Sinnesleistungen unserer Welpen sind nun voll entwickelt und ermöglichen auch allmählich ein genaues Orten von Wahrnehmungen über Nase, Ohren und Augen. So werden nun mit angespannter Körperhaltung Bewegungsvorgänge in der Umgebung aufmerksam verfolgt. Die Befähigung zur Fortbewegung reift in diesen Wochen rasch und entwickelt sich vor allem im Spiel zu größerer Schnelligkeit, Wendigkeit und Sicherheit. Welpen größerer und schwerer Hunderassen wirken am Ende der siebten Lebenswoche freilich noch weit tolpatschiger als gleich alte Welpen kleinerer Rassen. Diese zunehmenden Fähigkeiten beruhen auch auf einem sich stetig steigernden Bewegungsbedürfnis; dementsprechend werden auch die Schlafperioden kürzer.
Die Welpen, deren Gebiß sich nun schnell entwickelt, interessieren sich schon sehr für das Futter der Eltern und haben auch das Recht, es ihnen fortzunehmen. Schweigend erlaubt es selbst der Rüde, daß ihm ein Welpe einen Futterbrocken aus dem Rachen zieht. Am Anfang wird das Fleisch freilich nur durchgequetscht, aber bald lernen es die Welpen, kleinere Stücke loszureißen und zu verschlingen. Sie sind dabei imstande, walnußgroße Fleischstücke ohne Schwierigkeit herunterzuwürgen. Sollte der Welpe zuviel auf einmal verschluckt haben - etwa aus Futterneid -, dann zieht er sich in eine stille Ecke zurück, würgt die Brocken wieder hervor und fängt von neuem mit dem Fressen an.
Die Welpen saugen natürlich immer noch bei der Mutter. Gewöhnlich bis zum Ende dieser Periode. Anfänglich liegt man noch im Lager zum Saugen, aber je mehr die Welpen sich außerhalb des Lagers herumtreiben, um so häufiger wird nun auch im Freien getrunken. Bald sitzt die Hündin ebenfalls dabei, und schließlich säugt sie ihre Welpen oft im Stehen. Aber immer häufiger flüchtet sie vor den unersättlichen Plagegeistern, deren nadelspitze Zähnchen auch für eine derbe Hundezitze zur Qual werden. Kann sich die Hündin nicht vor den Welpen an einen für jene unerreichbaren Ort zurückziehen, dann vertreibt sie diese knurrend vom Gesäuge.
Wir können jetzt schon bei den Welpen eine ganze Reihe sozialer Verhaltensweisen erkennen: das Wedeln mit dem Schwanze als Ausdruck freudiger Erregung und Zuwendung, das Einklemmen des Schwanzes als Ausdruck ängstlicher Ergebenheit, oder das schon geschilderte Mundwinkelstoßen, Ausdruck freundlicher Ergebenheit und Zuneigung. Die Welpen streiten schon recht zornig um Futterbrocken, sträuben dabei das Fell, legen die Ohren an, ziehen die Mundwinkel zurück und entblößen knurrend die Zähne.
Zwar ist die Heimbindung und die Bindung an die Mutter noch ausgeprägt erhalten, doch wagen sich die Welpen täglich weiter vom Lager weg, vor allem, wenn sie dabei den Eltern folgen können. Entfernen sich diese aber weiter als 30 oder später 5o Meter, bleiben die Welpen zunächst unschlüssig stehen und ziehen es vor, doch lieber wieder zum Lager zurückzukehren.
Neugier und Lerntrieb treten nun stark in den Vordergrund und kennzeichnen das ganze Welpenleben. Alles wird erkundet und probiert, an allen erreichbaren Dingen wird versuchsweise herumgekaut.
Zweifelsohne gibt es jetzt zahlreiche angebotene Lerndispositionen, die zu schnellen Lernerfolgen im Bereich des Nahrungserwerbs und des Sozialverhaltens führen.
Gerade sie müßten noch sehr sorgfältig studiert werden, denn im allgemeinen sind solche besonderen Lernbegabungen ganz spezifisch auf passende Altersstufen verteilt und müssen eben in der jeweiligen Zeit ausgenutzt werden. Kann der Welpe von einer solchen Lernphase keinen Gebrauch machen, besteht nach allem, was ich hier bislang beobachten konnte, die akute Gefahr, daß Störungen bei den jeweils zugeordneten Verhaltensmustern eintreten oder überhaupt Teile des generellen Lernvermögens lahmgelegt werden. Außerdem lassen sich diese verschiedenen Lerndispositionen für Sozialverhalten besonders für die künftige Einstellung des Hundes zum Menschen auswerten.
Mir scheint, daß gerade in diesen Wochen das Lernen von vielen vorprogrammierten Lernbefähigungen bestimmt wird, die zeitlich begrenzt sind, dafür aber das Gelernte zeitlebens festlegen. Mit anderen Worten: Das, was in dieser Zeit nicht gelernt wird, kann niemals mehr nachgeholt werden.
Bei solchen engbegrenzten, zeitlich festgelegten Lernvorgängen sprechen wir von Prägung. Einer solchen Prägung entspricht das künftige Verhältnis des Hundes zum Menschen. Das wenigstens konnte ich bislang genauer analysieren.
Wenn wir täglich in dieser Zeit den Welpen die Möglichkeit bieten, sich mit unserer Hand zu befassen, dann werden aus diesen Welpen dem Menschen gegenüber ausgesprochen kontaktfreudige Hunde. Bieten wir den Welpen diese Möglichkeit während dieser Zeit nur wenige Male, dann werden aus ihnen kontaktarme Hunde. Vermeiden wir in dieser Zeit jede Möglichkeit, daß der Welpe uns beschnuppert, wird es zwischen Mensch und Hund niemals einen Kontakt geben, auch wenn wir uns nach der siebten oder achten Lebenswoche noch so um die Junghunde bemühen. Das Beste, was wir danach noch erreichen können, ist eine gewisse Zahmheit; benehmen wir uns aber ungeschickt, wird der Hund zum Angstbeißer.
Wir haben hier in dieser Richtung viele Versuche angestellt. Es genügt z. B. nicht, daß der Welpe den Menschen täglich sieht, es genügt auch nicht, daß er direkt aus der Hand des Menschen sein Futter bekommt. Er muß unbedingt Berührungskontakt mit dem Menschen bekommen, wobei wohl der Geruch entscheidend ist. Es hat sich auch gezeigt, daß Welpen, die nur mit einem Menschen derartigen Kontakt aufnehmen konnten, späterhin fremden Menschen gegenüber unsicher und kontaktarm blieben, während Welpen, die von vielen Menschen gestreichelt wurden, sich zu richtigen Allerweltshunden entwickelt haben die mit jedem fremden Menschen bereitwillig Kontakt aufnehmen.
Da der Hund ja erfahrungslos zur Welt kommt und seine Artgenossen erst nach dem 18. Lebenstag wahrnehmen kann, muß es einen Mechanismus geben, der das Bild vom Artgenossen unverrückbar für alle Zeiten festlegt. Wenn nun in dieser Zeit zusätzlich der Mensch in Erscheinung tritt und vom Welpen genauso beschnuppert werden kann wie Eltern und Geschwister, dann wird auch er zum Artgenossen, der Welpe wird also auch auf ihn geprägt.
Wie unselektiv dieser Vorgang ist, beweist ein Versuch des Hundeethologen Fox, der Chihuahua-Welpen Katzenwürfen einschmuggelte und von den Katzenmüttern aufziehen ließ. Diese Welpen waren zunächst völlig auf Katzen geprägt und konnten, als sie später normal aufgezogenen Welpen der gleichen Rasse konfrontiert wurden, mit jenen nichts anfangen.
Freilich kann so ein »verkehrt« geprägter Hund später dann doch dahinterkommen, daß andere Hunde Artgenossen sind. In einem derartigen Fall ist die Prägung nicht unverrückbar, denn als Nasentier hat der Hund die Möglichkeit, die Ähnlichkeit seines eigenen Geruches mit dem anderer Hunde zu bestimmen. Er kann dadurch die Barriere überwinden, da ihm ein derart ähnlicher Geruch nicht als fremd, feindlich oder abstoßend erscheint.
Einen ähnlich prägungsartigen Vorgang scheint es nach meinen bisherigen Beobachtungen auch hinsichtlich der Futterwahl zu geben. Hunde, die in diesem Alter niemals rohes Fleisch erhielten, lassen sich späterhin nur sehr mühsam, wenn überhaupt, daran gewöhnen. Die Erfahrung der Eltern bedingt ja, daß der Welpe nur Nahrung erhält, die für einen Hund bekömmlich ist. Es ist also zweckmäßig, wenn dieses Nahrungsangebot sich dem Welpen einprägt, damit er später einmal nicht Gefahr läuft, z.B. giftige Pilze zu versuchen, sondern einfach bei dem bleibt, was sich bewährt hat, und auf das er geprägt ist.Wahrscheinlich können wir noch mit mehr derartigen vorgegebenen und zeitlich begrenzten Lernmechanismen in diesem Alter rechnen, deren genauere Kenntnis für die Erziehung der Welpen zu guten Hunden für uns mancherlei praktischen Wert haben könnte. Auch wenn man diese Möglichkeiten nicht überbewerten will, so scheint doch die Wahrscheinlichkeit sehr groß, daß zumindest manches von dem, was der Hundeführer als das »Wesen« im Sinne von angebotenen Charaktereigenschaften nennt, in dieser Zeit beeinflußbare, also umweltabhängige Wurzeln hat.
Wir können feststellen, daß die Eltern in dieser Entwicklungsperiode den Welpen überaus duldsam sind und den Kleinen sehr viel »Narrenfreiheit« lassen. Der Vater spielt geduldig mit den Welpen, allerdings bleibt er anfänglich noch ziemlich grob, als wollte er sie auf ihre Widerstandskraft testen. Aber der tiefere Sinn liegt wohl darin, daß auf diese Weise die Welpen sehr bald lernen, die notwendigen Beschwichtigungsrituale vorzubringen, ehe es noch zur tätlichen Auseinandersetzung kommt. Das lernen die Welpen tatsächlich recht bald, und sie erproben es dann sogar mit erstaunlichem Einsichtsverhalten. So kann man sehr heitere Szenen erleben: Ein Welpe läuft zum ruhenden Vater, baut sich vor ihm auf und vollführt sein Pfötchengeben unter lauten Angstschreien (die auch eine Aggressionshemmung darstellen). Dann beißt er den Alten blitzschnell in die Nase und läuft - man ist versucht, zu sagen: lachend - davon.
Solche Methoden werden auch angewandt, wenn ein Welpe einem Althund einen Futterbrocken wegnehmen will. Wenn der, erstaunt über das Getue des Welpen aufschaut, packt dieser flugs den Brocken und saust damit ab. Man kann natürlich Sozialverhalten auch so einüben.
Durch diese und ähnliche Dinge entwickelt sich zugleich ein festes Vertrauensband zum Rüden, der nun allmählich anfängt, die Welpen ein wenig zu disziplinieren, was gegen Ende dieses Lebensabschnittes deutlicher sichtbar wird. So knurrt er sie jetzt auch an, wenn sie ihm allzu lästig werden und verscheucht sie.
Besonders interessant wird das alles, wenn außer dem Wurf noch weitere Geschwister aus einem früheren Wurf der Eltern im Zwinger sind. Sie sind die Hauptspielpartner der Welpen in dieser Zeit. Werden sie aber einmal im Eifer des Vergnügens zu heftig, dann fährt der Rüde sofort dazwischen und weist den Grobian in die Schranken. Ebenso achtet er darauf, daß kein anderer Hund an das Futter geht, solange die Welpen daran sind, und auch die noch säugende Hündin hat das Vorrecht beim Futter.
Die Einflüsse innerhalb des ersten Lebensjahres prägen den Hund, und sie können stärker sein, als seine angeborenen Eigenschaften."
Neuvième semaine jusqu'à la fin de la douzième, la socialisation c'est maintenant
A partir de la neuvième semaine, les petits se promènent sans scrupules partout dans la maison et le jardin, les zones sont délimitées tour à tour, sans quoi le programme est constitué de recherches répétées. Les chiens adultes surveillent les petits, pendant que les humains doivent faire attention où ils mettent leurs pieds. Jusque là les chiots pouvaient tout faire avec les grands, ceci change à partir de là, l'éducation entre dans sa phase supérieure. Les petits apprennent les frontières à respecter, on peut observer que les chiens plus âgés les prennent et les appuient contre le sol, ils les attrapent par le cou et les secouent. Il arrive qu'un chiot effronté se retrouve avec des crocs sur sa gorge pour esquisser une morsure, quand ce n'est pas carrément l'adulte qui se couche sur lui.
Un grand classique est le jeu de quilles avec chiot, qui peut donner des sueurs froides à l'humain… Les adultes bousculent volontairement les chiots en courant, ceux-ci roulent sur le sol. Cela a l'air brutal mais fait partie de la soumission. Il y a toujours des chiots qui montrent leur force, se défendent avec véhémence ou attaquent même. Ceci n'est pas acceptable pour les adultes, ils ne les laissent en paix que si le petit se taille la queue basse, en montrant qu'il a bien compris la leçon de soumission. A peine est il un peu éloigné, que le petit chien se secoue et la queue pointe à nouveau vers le ciel. Comme vous pouvez le constater, ce comportement social n'est aucunement fixé dans les gênes, mais il est appris. Les chiots utilisent leurs connaissances nouvellement acquises auprès de leurs frères et soeurs, il y a de vrais combats pour la place dans la hiérarchie. Chacun est à son tour gagnant et perdant, il n'est pas encore temps de fixer les places au sein de la meute.
Plus les chiens sont âgés, plus dure devient la répression de la moindre violation des règles de bienséance. Gismo est très demandé en temps que mâle dominant, il punit immédiatement même si l'humain n'a pas pu découvrir de mauvais comportement parce que celui-ci était minuscule. Les chiots sont priés de montrer ce qu'ils ont appris.
Entretemps il devrait être clair pour vous, combien la socialisation du chiot par la meute décrite ici est importante et combien il est incompréhensible que les chiots soient cédés avant la fin de cette phase. Par contre ce fait s'explique quand on pense au travail supplémentaire qui attend l'éleveur à partir de la 8ième semaine.
Durant la phase de socialisation, les chiots sont socialisés à la fois par la meute et par l'humain en chef. Le petit ne peut pas savoir que l'humain (dans ce cas l'éleveur) est au-dessus du chien menant la meute. Il doit aussi apprendre à faire confiance à l'humain, que celui-ci est dans tous les cas le chef, mais aussi un ami et partenaire. Ceci n'est pas habituel dans la hiérarchie de la meute. Afin d'y arriver, le chiot doit être part du quotidien et vivre dans la maison. Il faut maintenant être calme, gentil mais aussi conséquent. Les chiots doivent aussi dès à présent apprendre la propreté, de même que marcher à leur première laisse.
C'est la période pendant laquelle les futurs propriétaires passent pour "faire l'expérience" de leur petit, observer les chiots qui jouent, les caliner et pour réellement trouver le chien qui leur correspond, car maintenant le caractère est bien visible. Les futurs propriétaires du toutou gagnent la certitude que leur petit teckel n'aura pas les comportements désagréables qui sont vus si souvent, car on leur laisse le temps d'apprendre toutes les compétences nécessaires. Ils peuvent aussi en profiter pour se faire donner les informations nécessaires à une meilleure vie avec leur teckelinou. Très rapidement tous comprennent que ce temps très court pendant lequel le petit n'est pas encore avec eux est le plus important pour obtenir un chien gentil et imperturbable, qui ne se fera pas remarquer par des comportements névrotiques.
La phase de socialisation (8ième à la 12ième semaine)
"Die Welpen sind zwar immer noch verhältnismäßig eng an ihr Heim »erster Ordnung«, also das schützende Lager gebunden, sie haben sich aber sozusagen mit einen umfangreicheren Spielplatz vertraut gemacht, ein kleines Gebiet, das ihnen ermöglicht, bei etwaiger Gefahr schnell in den Schutz des Lagers und der Eltern zu flüchten. Heim »zweiter Ordnung« wird mit zunehmender Behändigkeit natürlich immer mehr erweitert, entsprechend der Neugier der Heranwachsenden. Die Eltern bringen weiterhin Nahrung herbei, häufig auch kleinere Beutetiere, die den Welpen lebend vorgesetzt werden. So können sich die Heranwachsenden im Fangen und Töten von Beute üben (s. Kap.: Der Hund als Jäger). Immer noch dürfen die Welpen zuerst an die Nahrung heran, erst nach ihrer Sättigung gehen auch die Alten an das Futter. Untereinander freilich raufen die Welpen schon sehr nachdrücklich um die besten Stücke, und man kann die nun sehr ausgeprägten Verhaltensweisen der Abwehr mit Fellsträuben, Knurren, Abwehrschnappen und anderes mehr beobachten. Vorhanden waren sie schon in der Prägungsphase, aber ihre volle Entfaltung erreicht das Abwehrverhalten am Futter etwa in der ersten Woche dieses Lebensabschnittes. Und jetzt tut der wachsame Hundezüchter gern das, was ihm zwar seine Liebe zu Hunden diktiert, das aber dennoch grundfalsch ist. Er folgt dem bereits von dem Altmeister der Kynologie Emil Hauck gegebenen Rat und baut sich Futterboxen, in denen die Welpen getrennt fressen können. Das ist gut gemeint, denn es soll keiner zu kurz kommen. Wenn man aber genügend Futter gibt, kommt keiner zu kurz! Denn derjenige, der genug hat, zieht sich vom Futter zurück, und so kommt jeder an die Reihe. Aber das Streiten um Futter hat eine bedeutsame soziale Funktion, denn man lernt dabei als Welpe, wie man sein Recht behauptet, und reagiert überdies eine ganze Menge Aggression ab. Ich jedenfalls habe die Beobachtung gemacht, daß dieser in dem Alter der Sozialisierungsphase so harmlose Scheinkampf ums Futter — es passiert ja im Grunde gar nichts! dazu beiträgt, daß man später ganz friedlich Kopf an Kopf an der Beute frißt, weil man inzwischen gelernt hat, daß aller Futterneid sinnlos ist, wenn man ohnehin genügend Beute durch die Zusammenarbeit auf der Jagd macht. Wer einmal gesehen hat, wie eine Meute von etwa 30 Foxhounds am Ende der Reiterjagd mit einem Pansen belohnt wird, weiß, was ich meine: Da gibt es einen ganzen Berg von strampelnden Hundeleibern, jeder will ein Stück von dem begehrten Futter — aber man hört kein Knurren und kein Zanken, sondern nur zufriedenes Schmatzen.
Ziel aller Jugendentwicklung des Hundes ist beste soziale Partnerschaft mit dem Artgenossen. Nun ist es so, daß der Sozialverband eine höhere Evolutionsstufe darstellt als Einzelgängertum. Einzelgänger dürfen keine Nahrungskonkurrenten dulden. Der Zusammenschluß zu Gruppen führte aber zu einer gesicherten Ernährungsgrundlage. Das Leben in Gruppen mit gesicherter Ernährungsgrundlage verbietet jedoch asozialen Futterneid. Der große deutsche Naturforscher Ernst Haeckel hat in der zweiten Hälfte des vorigen Jahrhunderts erkannt: In der Jugendentwicklung eines Tieres tauchen viele urtümliche Merkmale auf. Die Höherentwicklung einer Tierart erfolgt nicht so, daß von heute auf morgen alles umgeworfen wird, was bislang brauchbar war. Die unbrauchbar gewordenen Eigenschaften werden oft in Stadien der Jugendentwicklung noch erhalten. Haeckel formulierte das so: Die Jugendentwicklung eines Tieres ist eine kurzgefaßte Wiederholung der stammesgeschichtlichen Entwicklung der Art. Ich halte diese in den ersten Lebensmonaten des Hundes so auffallende Aggressionsbereitschaft am Futter für nichts anderes als eine Art von Abreaktion urtümlicher, »vorhundlicher« Verhaltensweisen, also Urerinnerung an einstiges solitäres Leben der Ahnen hundeartiger Raubtiere. Können die Welpen in ihrer Jugend dieses Verhalten ausreichend abreagieren — also zu einer Zeit, in der dabei kein ernsthafter Schaden entstehen kann, dann werden sie späterhin zu friedlichen Freßkumpanen, die sich bestenfalls zu überlisten suchen, aber des Futters wegen nicht gleich totbeißen. So erlebte ich es wenigstens in Zwingern, in denen mehrere Generationen gemeinschaftlich heranwuchsen und in denen es sogar zu einer Übervölkerung kam. Wenn vierzehn Hunde auf 50 Quadratmeter Zwinger friedlich nebeneinander fressen, dann führe ich das darauf zurück, daß sie ihren archaischen asozialen Futterneid in früher Jugend artgemäß abreagiert hatten. Wie anders wäre es dann aber auch verständlich, daß ein ausgewachsener Rüde — der als Welpe selbst einmal schreckenerregend knurrte, weil ein Bruder oder eine Schwester vom Futterberg auch ein Stückchen haben wollte — peinlichst genau darauf achtet, daß zuerst die säugende Hündin ihr Futter erhält, oder daß später zunächst die kleinen Welpen fressen, und die anderen Rudelmitglieder nicht eher an das Futter dürfen, bis sich die Kleinen den Bauch vollgeschlagen haben. Ein Welpe, der es nicht gelernt hat, in der Gemeinschaft zu fressen, wird zeitlebens futterneidisch bleiben, und er wird als erwachsener Hund seinen eigenen Welpen das Futter skrupellos wegfressen.
Urverhalten, das von der Evolution noch nicht ganz überwunden werden konnte und in der Jugendentwicklung noch auftaucht, muß eben in der gegebenen Zeit abreagiert werden, wenn es später nicht zu einem Störfaktor werden soll.
Soviel zum Verhalten an der Beute. Die Verhaltensweisen des Beutemachens, die sich teils im Spiel, teils im Ernst um diese Zeit mehr und mehr bemerkbar machen, kann ich hier übergehen, da dieser Themenkreis Gegenstand des nächsten Kapitels sein wird.
Hier sollen uns vor allem jene Verhaltensweisen interessieren, die dem zwischen achter und zwölfter Lebenswoche liegenden Lebensabschnitt ihren Namen geben.
Zunächst können wir jetzt häufiger Kampfspiele beobachten, bei denen nicht nur die einzelnen Formen taktischer Bewegungsweisen geübt, sondern auch verschiedene Elemente des Ausdrucksverhaltens sichtbar werden. Es gibt nun Sieger- und Verliererspiele mit Rollentausch, wobei die sozialen Blockaden aggressiver Verhaltensweisen sowohl instinktmäßig als auch über die Erfahrung ausreifen. Im Eifer des Spieles wird gern einmal zu heftig in empfindlichere Körperteile gebissen. Abwehrreaktion und Schmerzlaut des Betroffenen belehren den rüpelhaften Bruder, daß er zu weit gegangen ist. Er lernt dabei, seine eigenen Kräfte abzuschätzen und unter geeignete Kontrolle zu bringen. Wenn wir jetzt einen Welpen nachdrücklich darüber belehren, daß unsere Hand nicht aus Hartholz ist, begreift er bald, wie weit er gehen darf und wird auch als ausgewachsener Hund mit uns »auf die sanfte Methode« spielen. Ein Hund, der es gelernt hat, kann so zart in unsere Hände oder Beine »beißen«, als wenn wir neugeborene Welpen wären.
So werden also in diesen Kampfspielen allmählich jene Regeln entwickelt, die ernsthafte Beschädigungen des Artgenossen und damit Schwächung des Sozialverbandes verhindern. In der anschließenden Rangordnungsphase wird diese soziale Hemmung erstmals eine besondere Bedeutung erhalten.
Eine andere Art von Spielen sind die meist unter Anführung des Vater-Rüden erfolgenden Meutespiele. Sie sind eine Vorübung des Zusammenspieles bei der Jagd auf flüchtiges Wild, das nun der Vater mimt. Er fordert die Jungen zur Verfolgung auf, steigert im Laufe der Zeit durch allerlei Finten die Schwierigkeitsgrade und läßt sich am Ende meist fangen und »überwältigen«.
Während bislang die Welpen volle »Narrenfreiheit« genossen hatten und praktisch alles durften, setzt nun eine zunehmend straffere Disziplinierung durch den Vater-Rüden ein. Seine Härte- und Mutproben bekommen einen ordnungsbestimmenden Charakter, er bestimmt auch Anfang und Ende jedes Spieles mit den Welpen und setzt dabei seinen Willen sehr energisch durch. Der Rüde setzt »Tabus«, um deren Einhaltung er sich sehr konsequent kümmert. So »erklärt« er z. B. einen alten Knochen zum Tabu. Zunächst versuchen die Welpen sich darüber hinwegzusetzen. Sofort werden sie energisch bestraft, indem der Rüde den Gesetzesübertreter am Nackenfell packt und kräftig durchschüttelt. Natürlich schreit der Betroffene und wirft sich, sobald losgelassen, demütig auf den Rücken. Kurze Zeit später aber, wenn der Rüde augenscheinlich mit anderem beschäftigt ist, schleicht der Gemaßregelte ganz vorsichtig abermals zu dem tabuisierten Knochen — und erhält neuerdings Prügel. Das kann sich mehrfach wiederholen, und man hat den Eindruck, daß es der Welpe ganz genau wissen will, was er von der Konsequenz des Alten zu halten hat. Wer einen Welpen zu Hause hat, wird dieses Erproben des Erziehers durch den Welpen ebensogut beobachten können.
Die auf diese Weise herausgeforderte Bestrafung des Welpen wird von ihm aber genau verstanden. Sie ist das Recht des Vaters, und sie wird alsbald durch größte Anhänglichkeitsbezeugung beantwortet. Freundlich geht der Bestrafte zum Rüden und erweist ihm durch Schnauzenstoß, Mundbelecken und Pfötchengeben seine Reverenz. Es ist, als wollte er sagen: » Chef, du weißt, was du willst, zu dir kann man Vertrauen haben.« Uneingeschränkte Anerkennung der elterlichen Autorität ist eben die Grundlage für das Überleben der Art — nicht nur beim Hund!
So entwickeln sich also aus dem kindlichen Spiel soziale Verhaltensweisen, insbesondere auch die Partnerschaft mit den Eltern. Das hat natürlich auch für uns eine besondere Bedeutung, denn wir müssen uns gerade in dieser Zeit darum bemühen, die Sozialisierung mit dem Menschen auszubauen. Wird das unterlassen, so wird die soziale Bindung an den Artgenossen stärker als die zum Menschen.
Der Welpe muß also das Zusammenspiel mit dem Menschen als eine für beide Seiten erfreuliche Wechselbeziehung kennenlernen. Freundliche Reaktionen des Menschen, wie Loben oder Streicheln auf erwünschte Verhaltensweisen, prägen sich dem Welpen ebenso ein wie disziplinierende Strafen (etwa Anpacken am Nackenfell und Schütteln) bei Übertretung von Tabus. In der Regel sind hier einige Wiederholungen notwendig, da der Welpe, wie schon angedeutet, auch die Konsequenz seines menschlichen Erziehers erprobt.
Wichtig ist, daß wir so oft als möglich mit dem Welpen spielen. Je lustvoller das Spiel mit dem Menschen ist und je mehr erstes Lernen als Spiel empfunden wird, um so größer wird die künftige Lernfreudigkeit des Hundes. Sie wird in dieser Phase für alle Zeiten festgelegt.
Der Welpe muß dabei auch im Umgang mit Menschen Selbstsicherheit und Selbstvertrauen entwickeln; das notwendige Disziplinieren muß deshalb in einem vom Welpen verkraftbaren Rahmen bleiben. Das ist der Fall, wenn der Welpe auch nach einer unumgänglich notwendigen Strafe unmittelbar danach seine Anhänglichkeitsbezeugung darbringt. So sollten wir es uns auch zum Grundsatz machen: Strafe gibt es nur auf Übertretung von klar festgelegten Verboten. Es ist wohl überflüssig, näher zu begründen, daß diese Strafe auch auf dem Fuß folgen muß, damit dem Welpen der Zusammenhang von Übertretung und Strafe verständlich ist. Das bedeutet, daß man — genau wie der Hunderüde — den Welpen in dieser Phase stets im Auge behalten muß, und, kann man das nicht, notfalls so unterzubringen hat, daß er keines der im Zusammenleben mit dem Menschen notwendigen Tabus überschreiten kann. Dabei muß man natürlich darauf bedacht sein, daß der Welpe stets nur kurzfristig allein bleibt. Erst wenn der Welpe etwas älter geworden ist, also nach Ablauf dieser Lebensphase, kann man vorsichtig eine nachträgliche Bestrafung anwenden, nämlich dann, wenn er imstande ist, seine zurückliegende Tat mit unserem Unwillen zu verknüpfen. Das geht dann, wenn man ihm etwa das zerbissene Buch unter die Nase hält und er zu erkennen gibt, daß er sich schuldig fühlt. Er kann das dann bekanntlich so überzeugend darstellen, daß man Hundeverhalten nicht erst gelernt zu haben braucht. Ob man den Junghund hart oder milde bestrafen soll, ist eine Frage, die man individuell entscheiden muß; nicht jeder Welpe ist gleich, mancher braucht eine festere, mancher eine leichtere Hand.
Strafe selbst ist ein weiter Begriff. Sie reicht von einer unwilligen Abwendung von dem Sünder über leisere oder lautere Worte bis zum kräftigen Klaps oder Durchschütteln. Auch das muß jeder mit seinem Hund ausmachen, da gibt es kein Rezept.
Wenn wir vom Welpen etwas wollen, wenn er etwas nach unseren Wünschen machen soll, dann erreicht man das nur über Belohnung. Wenn der Hund den Ball nicht apportiert, darf er deswegen nicht bestraft werden. Man kann höchstens das Spiel abbrechen, wird umgekehrt ihn aber überschwenglich loben, wenn er erstmals den Ball bringt.
Für den kleinen Hund ist jedes Spiel mit seinem großen Beschützer ein erfreuliches, lustbetontes Erleben. Er kann kaum genug davon bekommen und möchte so lange mit uns spielen, bis er müde ist. Nun ist es im allgemeinen so, daß wir schneller müde werden als unser Hund. Da aber gerade in diesem Alter der Spielabbruch als disziplinierende Maßnahme vom Welpen durchaus begriffen wird, können wir uns das leicht zunutze machen, indem wir das Spiel dann abbrechen, wenn er dabei etwas tut, was er nicht tun sollte. So eine passende Gelegenheit findet sich meist leicht. Wir können als Spielabbruch auch den Ball weiter wegrollen, dann wird er sich mit ihm beschäftigen und uns in Ruhe lassen. Es könnte aber sein, daß er dabei einmal mehr oder weniger zufällig den Ball zu uns bringt. Das ist der große Augenblick, den wir nicht versäumen sollten. Wenn wir jetzt unsere Freude zeigen und weiterspielen, wird der Welpe den Zusammenhang begreifen (wobei wir nicht enttäuscht zu sein brauchen, wenn er das nicht schon mit sechs Wochen tut!).
Alle gemeinsamen Unternehmungen — wie man Ausbildung, Abrichtung oder Dressur auch nennen könnte — können so aus der Beobachtung des vergnügten Welpenspieles heraus entwickelt werden, und damit bleibt für den Junghund alles Lernen lustbetont. Wenn der Wunsch des Menschen nach besonderen Leistungen für den Hund stets mit einem freudigen Erleben verbunden ist, wird für ihn Lernen auch späterhin, wenn er längst erwachsen geworden ist, ein Vergnügen sein. Nur unter diesen Voraussetzungen erfüllt der Mensch seine Rolle als Erzieher, als anführender Sozialpartner, und nur so kann er eine sinnvolle und beständige »Mensch-Hund-Meute« aufbauen.
Die vorgebliche »Wesensschwäche« so vieler Hunde beruht häufig genug auf Erziehungsfehlern in der Sozialisierungsphase, in der zumeist viel zuwenig mit dem Hund gespielt, dafür um so mehr »dressiert« wird. Manche Menschen halten sich für verhinderte Löwenbändiger und den Hund für einen wilden, reißenden Wolf, wobei sie gleich zwei Denkfehler begehen. Erstens ist ein Raubtierdompteur längst kein Tierbändiger mehr, der die »wilde Bestie« unter seinen eisernen Willen zwingt, sondern ein feinfühliger Tierfreund, der weiß, daß er die größten Leistungen nur dann erwarten kann, wenn die großen Katzen mit Freude bei der Arbeit sind. Zweitens gibt es keinen »wilden, reißenden« Wolf, sondern nur freundliche, überaus friedliche Wölfe, die niemandem etwas zuleide tun wollen, sieht man davon ab, daß sie von der Natur dazu geschaffen wurden, die Übervermehrung vieler Tierformen ihres Lebensraumes zu verhindern und dafür deren Bestand durch Beseitigung schwächlicher Individuen gesund zu erhalten. Für diese Lebensaufgabe haben sie ein Sozialleben entwickelt, das selbst uns Menschen beispielhaft sein kann und das sie — zumindest in Form des Hundes — mit uns zu teilen bereit sind. Wer das verkennt, und wer das nicht gerade in jener Zeit, in der der Welpe seine sozialen Antriebe verwirklicht und ausbaut, sehr bedacht fördert, der macht sich dem Hund gegenüber schuldig.
Die in dieser Zeit durch falsche Behandlung erworbenen Unsicherheiten sind kaum mehr rückgängig zu machen, die unverkraftbaren Konfliktstoffe wirken in der Seele des Hundes zeitlebens nach. Das Schicksal eines in seiner Jugend falsch behandelten Hundes liegt auf der Hand. Oft genug muß die Spritze des Tierarztes seinem verpfuschten Leben ein Ende setzen, und nur sehr, sehr selten findet er verständnisvolle Menschen, die sich seiner mit viel, viel Geduld annehmen, um ihm wenigstens ein endgültiges Zuhause bieten zu können.
Es kann wohl nicht oft genug betont werden, daß der Hund kein festgelegtes Instinktwesen ist. Es genügt nicht, alle angeborenen Verhaltensweisen zu erlernen, um besser mit dem Hunde auszukommen. Viel wichtiger ist es dagegen, seine altersbedingten angeborenen Lernfähigkeiten genau zu analysieren, sein Verhältnis zum Elternkumpan zu beobachten, und man muß die Interaktionen zwischen Vater-Rüden und Welpen in den einzelnen Lebensphasen studieren, um zu wissen, wie und wodurch sich die jeweilige Hundepersönlichkeit aufbaut. Er ist eben ein Lerntier, und so erfordert die Erforschung seiner Sozialentwicklung und dessen, was dabei gelernt wird, unsere größte Aufmerksamkeit. Weite und Umfang der sozialen Partnerschaft zwischen Mensch und Hund werden eben jetzt in der Sozialisierungsphase unwiderruflich geprägt und wirken für alle weitere Zukunft auf fast alle Eigenschaften des Hundes ein."
Directement après l'emménagement, la période d'intégration
Der kleine Argoatjäger ist bei Ihnen eingezogen. Nun muss er seinen Platz in seinem neuen Rudel finden, auch wenn wir alles getan haben, um ihn bestens darauf vorzubereiten, ist der Wechsel gross und er benötigt viel Zuspruch und ein wenig Zeit.Während diesen ersten Wochen bei Ihnen wird sich der Welpe an Sie binden, nutzen Sie dies, spielen Sie viel mit ihm, gehen Sie spazieren, zeigen Sie ihm, dass Sie jeder Situation gewachsen sind und er bei Ihnen immer Schutz finden wird. Viele Schmuseeinheiten, Leitlinien (hier kannst du Pipi machen) aber auch bestimmte "Verbote" (Nein, Schuhe werden nicht gefressen!) helfen dem Kleinen, sich einzugliedern. Falls Sie Fragen haben, sind wir natürlich immer nur einen Anruf entfernt.
Rangordnungsphase (13. bis 16. Woche)
"Je älter die jungen Hunde werden, um so schwerer wird es nun auch, genauere Zeitbestimmungen für die einzelnen Lebensabschnitte und der in ihnen auffallenden Verhaltensweisen und Reifungsvorgänge festzulegen. Bei den einzelnen Hunderassen mag es da größere Schwankungen geben, da manche früh andere später reif sind. Auch kann sich jetzt die Erscheinung der Verjugendlichung, wie sie im Haustierstande häufig ist, bereits deutlicher abzeichnen, das heißt, daß manches in körperbaulicher wie seelischer Entwicklung nicht so vollkommen oder verzögert ausreift. Gerade die Rangordnungsphase beleuchtet das deutlich. Sie ist nämlich bei temperamentvollen oder grundsätzlich zur Aggression neigenden Hunden viel schärfer erkennbar als bei Hunden, die jene Eigenschaften nicht so ausgeprägt aufweisen.
Grundsätzlich entwickelt sich die Rangordnung innerhalb der Welpenschar schon in den ersten Lebenswochen; es wäre sogar denkbar, daß die körperliche Entwicklung während der vegetativen Phase in einem ursächlichen Zusammenhang mit der künftigen Rangordnung steht. Der Welpe, der sich am stärksten entwickelt, wird eben der Ranghöchste, und derjenige, der am schwächsten entwickelt ist, wird der Rangniederste. Ich bin aber gar nicht so sicher, ob das alles so einfach ist. Rangordnung ist nicht nur eine Frage der körperlichen Stärke. Sie ist bei einem Lernwesen wie dem Hund auch eine Frage der Intelligenz, und es mag sein, daß spätere körperliche Unterschiede erst eine Folge davon sind. Wenn ein Welpe mit schneller Auffassungsgabe mehr Futter oder qualitativ besseres Futter ergattert, hat er Aussicht, stärker als seine Geschwister zu werden. Das kann dann vortäuschen, daß seine Rangordnung nur eine Frage körperlicher Kraft ist.
Aber Kraft ist bei einem sozialen Rudeltier nicht alles. Ich habe oft genug erlebt, wie sich ein großer, kräftiger Hund einem Hund einer viel kleineren Rasse freundlich ergeben zeigt, weil der Kleine älter ist. Ich habe ebenso gesehen, wie ein körperlich weit unterlegener Hund seinen großen Artgenossen einsichtslos immer wieder angriff, obgleich er dabei jedesmal Prügel bezog. Auch hier war der Große jünger, aber es lag dabei eine schwierige Situation vor, wie sie nur von Menschen herbeigeführt werden kann. Versetzt man nämlich einen älteren, sich zum Hause gehörig fühlenden Hund in einen Zwinger und führt man einen jüngeren in Haus und Familie ein, dann hat man eine unlösbare Konfliktsituation geschaffen. Der Ältere kann es nicht verwinden, daß ein Jüngerer seinen Platz eingenommen hat, und der Jüngere ist natürlich nicht bereit, seinen Platz aufzugeben, er fühlt sich wohl auch verpflichtet, Familie und Haus gegen den in den Zwinger verbannten Hund zu verteidigen. Rangordnung also ist nicht oder zumindest nicht allein eine Frage der körperlichen Überlegenheit, sie ist wohl weit mehr eine Frage der psychischen Überlegenheit.
Nun kann man von sechs oder acht Wochen alten Welpen noch nicht erwarten, daß sich ihre seelische Überlegenheit voll entwickelt hat. Es muß zur Festlegung der Rangordnung innerhalb der Welpenschar - die ja einmal ein Rudel werden soll - noch eine Art von Abschlußprüfung vorgesehen sein. Auf freier Wildbahn jagende Wölfe können es sich nämlich nicht leisten, daß die Rangordnung immer wieder in Frage gestellt wird. Das würde die Schlagkraft des Rudels erheblich schwächen.
Solche Dinge kann man nur in Zwingern oder Gehegen sehen, in denen Rudelfremde zusammengesetzt werden, die nicht in Familienverbänden aufgezogen worden sind. Aber selbst dann, wenn man Hunde zusammensetzt, die in verschiedenen Familien aufgewachsen sind, geht es immer noch nicht gut, weil einmal die Individualität der Familien Unterschiede im Aufwachsen der Jungtiere mit sich bringen kann, und außerdem, weil eben diese zusammengewürfelten Tiere ihre Rangordnung nicht eingespielt und gefestigt haben. Sie müssen sie nun austragen, und das ist bei Hunden, die älter als ein Jahr sind, sehr problematisch. Leicht genug kann das sogar mit dem Tod des einen oder anderen Hundes enden. Auf jeden Fall wird, wenn die zusammengesetzte Gruppe größer ist, immer eine gewisse Unruhe und Neigung zu aggressiven Handlungen vorhanden sein.
Anders ist das, wenn eine Welpengruppe gemeinsam die Rangordnungsphase durchläuft. Nur sie ist von größerer Unruhe erfüllt, und wir können auch viel aggressives Verhalten beobachten. Allerdings sind die Junghunde noch in einem Alter, in dem sie sich nicht - oder in der Regel nicht - ernsthaft verletzen. Eine Ausnahme machen da die einst auf Aggressivität gezüchteten Terrier. Ich habe selbst gesehen, wie schwer ein Skye-Terrier von seinen Geschwistern verletzt worden ist, und die Züchterin berichtete mir, daß solche »Unfälle« fast in allen Würfen zu verzeichnen seien.
Doch soll uns hier weniger diese übersteigerte Aggression beschäftigen als vielmehr das Normalverhalten bei gesunden Junghunden. Und da läßt sich in dieser Zeit sehr schön beobachten, wie neben lausbubenhaften Rangeleien - die natürlich mit viel Geschrei verbunden sind - auch sehr überzeugende Mutproben geliefert werden, bei denen es auf »Wesensfestigkeit«, auf seelische Widerstandskraft allein ankommt.
Ich kann mich hierzu auf ein Beispiel beschränken, da es sehr gut zeigt, worauf es bei diesen jugendlichen Rangordnungs »Kämpfen« in Wahrheit ankommt. Ich hatte einmal einen Wurf von fünf norwegischen Elchhunden, die als sehr temperamentvolle und stimmfreudige Kerle während dieser Zeit jeder Rokkerbande alle Ehre gemacht hätten. Dabei konnte ich folgende Szene beobachten: einer hatte sich mit einem Futterbrocken unter die Hütte verzogen. Die anderen vier standen nun um die fast von allen Seiten offene Bodenvertiefung herum und unternahmen abwechselnd Scheinangriffe auf den ersteren. Es sah zunächst so aus, als wollten sie ihn mit aller Gewalt da herausbekommen. Aber bald zeigte es sich, daß sie keine Gewalt anwandten - alles, was sie da mit Geschrei, Gebell und Knurren, mit Drohschnappen und Beißstößen in die Luft aufführten, waren nichts anderes als Einschüchterungsversuche, so, als wollten sie zu viert den fünften seelisch fertigmachen und zur Flucht veranlassen. Aber der ließ sich nicht irremachen, schnappte nach allen Seiten und behauptete seine Position, bis die anderen der Sache müde wurden und einer nach dem anderen abzog. Er hatte die Probe bestanden.
Da sich nun solche Szenen wiederholten, und zwar mit vertauschten Rollen, so liegt der Schluß doch wohl nahe, daß in der Rangordnungsphase weit mehr die psychische Widerstandskraft, die psychische Überlegenheit eine Rolle spielt als die körperliche Kraft.
Wir wissen auch aus Beobachtungen an anderen sozial lebenden höheren Tieren, wie etwa Elefanten oder Pavianen, daß dort die Führung der Herde oder des Trupps nicht vom stärksten, sondern vom erfahrensten, meist altem Tier gebildet wird. Das bedeutet, daß die Erziehung der Nachkommen auf Anerkennung dieser Form von Autorität ausgerichtet sein muß. Nicht anders ist das auch bei unseren Hunden, und das äußert sich ebenso bei deren Festlegung der Rangordnung.
Es ist daher auch nicht verwunderlich, wenn wir in dieser Entwicklungsphase schon sehr schön beobachten können, daß der Vater- Rüde keineswegs wegen seiner körperlichen Überlegenheit respektiert wird. Das taten die Welpen zweifelsohne früher, als ihnen sozusagen die nötige Einsicht fehlte und sie daher auch entsprechend »handgreiflich« diszipliniert werden mußten. Zwar fährt der Vater auch jetzt ein oder das andere Mal ganz energisch dazwischen, wenn die Rangeleien der Junghunde über das Ziel hinausschießen und sie zu aggressiv werden. Sonst aber genügt von seiner Seite ein mahnender Blick, um den Sprößling zur Ordnung zu rufen. Umgekehrt wird aber deutlich, wie sehr die Junghunde an dem Alten hängen. Es ist das keine Unterwürfigkeit, wenn sie immer wieder zu ihm hingehen, um ihm rasch einmal die Schnauze zu lecken. Ich habe mich schon in meinem früheren Buch gegen den von Rudolf Schenkel gebrachten Ausdruck »aktive Unterwerfung« in diesem Zusammenhang ausgesprochen. Für mich ist das eine Anhänglichkeitsbezeugung, ein Ausdruck der »Gefolgschaftstreue«, wie Konrad Lorenz sagen würde, kurz, eine freiwillig zum Ausdruck gebrachte Anerkennung der väterlichen Autorität im Sinne von »Vater ist der Beste! «
Wem das zu vermenschlicht klingt, der schlage im Kapitel »Der Hund als Freund« nach. Tatsache ist, daß das Zusammenleben der Junghunde mit ihren Eltern überaus harmonisch verläuft. Es gibt in der Hundefamilie kein »Generationenproblem«, und kein Junghund steigt gegen die Hundegesellschaft auf die Barrikaden. Das Vorhandensein einer anerkennenswerten Autorität gibt ihm die Sicherheit seiner Existenz und damit die Möglichkeit zur freien Anpassung an die bewährte Sozialordnung.
Man muß dazu aber auch sagen, daß auf diesem Wege die Umweltoffenheit erhalten bleibt, die Fähigkeit, ein Leben lang weiterzulernen, sich veränderten Umweltbedingungen erfahrungsmäßig anzupassen. Das ist der Grund, warum der Vaterrüde als Autorität bestehen kann, und das ist der Grund, warum der Sohn einmal selbst als Vater für seine Kinder Autorität sein wird. Wäre das in der Wolfsfamilie nicht so, dann wären die hundeartigen Raubtiere ausgestorben, ehe der Mensch aus ihnen seinen treuesten Begleiter hätte gewinnen können.
Wollen auch wir uns in dieser Zeit »artgemäß« verhalten, dann brauchen wir nur nachzuahmen, was der Vaterrüde macht. Er baut jetzt alle Spiele mit den Welpen aus, insbesondere die Jagd- und Beutespiele, und er »schult« sie dabei bald soweit ein, daß sie allmählich das Rüstzeug als brauchbare Jagdgehilfen durchgeübt beherrschen. Auch wir können jetzt schon mehr vom Junghund fordern, wenn wir durch vorwiegend stimmliche Belohnung die von uns gewünschten Verhaltensweisen aus dem Spiel herausarbeiten. Wir sollten es uns dabei zur Regel machen, sogleich mit einem anderen Spiel fortzusetzen, wenn der Hund das von uns Gewünschte richtig gemacht hat Würden wir in diesem Fall die Übung wiederholen, dann würden wir den Hund verunsichern, er müßte glauben, daß es noch nicht richtig war.
Das gilt ganz besonders von den Unterordnungs- und Gehorsamsübungen, die wir jetzt täglich ein wenig schulen können, aber möglichst nicht länger als eine Viertelstunde lang. Kommandos wie »Sitz«, »Platz«, »bei Fuß«, das läßt sich jetzt schon ganz gut beibringen, darf aber niemals langweilig für den Junghund werden und schon gar nicht solche Formen annehmen, daß er diese Übungen fürchtet. Ich habe schon Hunde gesehen, die sich versteckten, wenn der Herr mit ihnen ausgehen wollte, weil bei diesen Spaziergängen dann stets solche Übungen zum lästigen Zwang wurden. Manche Menschen können es nämlich nicht lassen, sich in der Öffentlichkeit mit ihren Hunden zu produzieren. Man sollte daran denken, daß ein Junghund draußen durch vielerlei abgelenkt werden kann - daher diese Dinge nur an Orten üben, die ihm gut vertraut sind. Später, wenn er es einmal kann und sein Können ihm selbst Freude macht, wenn unsere Partnerschaft so gut gediehen ist, daß es dem Hund auch Freude macht, unseren Wünschen zu folgen, dann ist das was anderes. Ich traue klugen Hunden soviel Beobachtungsgabe zu, daß sie erkennen, welchen gesteigerten Wert ihre Herrchen darauf legen, daß sie vor einem Publikum besonders schön folgen. Was dann kommt, ist Charaktersache; es gibt nämlich Hunde, die gerade dann - nicht folgen. Aber vielleicht auch nur deswegen, weil sie die Erfahrung gemacht haben, daß das Herrchen es nicht wagt, sie öffentlich zu bestrafen.
Jedenfalls erkennt der Welpe in diesem Lebensabschnitt keineswegs mehr allein die rohe Gewalt an, sondern sieht die Überlegenheit desjenigen, dem er sich unterordnen soll, auf weit höherer Ebene. Er will die Autorität anerkennen können, denn sie allein gibt ihm die Gewähr, daß Können und Erfahrung des Rudelführers sein Überleben absichern. Das ist nicht von Beginn dieses Lebensabschnittes da, sondern reift in dieser Zeit allmählich heran und wird gegen Ende des vierten Lebensmonates klar erkenntlich. Dabei wird auch das Spiel nun nicht allein mehr zur selbstbezogenen Übung des Könnens,sondern unabhängig davon auch zu einer gruppenbindenden Verhaltensweise, sowohl unter den Welpen als auch mit den Eltern. Der erwachsene Hund spielt mit uns ja auch nicht, um sein Können auszubauen, sondern als partnerschaftliche Übung. Die Freude liegt dabei nicht, wie im Welpenalter, an dem Entdecken des eigenen Könnens, an der Bewegung an sich, sondern an dem »Miteinander«. So wird das Spiel zu einem Teil der Gruppenbindung, die wir im Kapitel »Der Hund als Freund< noch genauer betrachten werden."
La phase de mise en place de l'ordre au sein de la meute, une période importante pour montre au jeune teckel où est sa place
Ne faites surtout pas l'impasse sur cette période, c'est elle qui va décider de la place que le chien va prendre au sein de la meute familiale. Tenez compte des informations importantes que vous donne Trumler ci-dessous, apprenez beaucoup au jeune teckel, ne vous laissez pas rouler par lui dans la farine, sinon il sera très vite le chef de meute dans votre maison et vous vera simplement comme un assistant. Afin d'éviter dès le départ que cela arrive, nous vous avons aidé à trouver la personnalité canine qui vous correspond le mieux. Ce serait en effet une grosse erreur de mettre en partenariat un chien très dominant à la personnalité de chef prononcée et un humain plutôt hésitant et moux, cela ne peut pas bien se passer. C'est au plus tard dans cette phase que le chien prendrait le commandement.
Phase de mise en place au sein de la meute (5ième et 6ième mois )
"So sind nun alle Voraussetzungen gegeben, um die soziale Partnerschaft mit den Eltern zu einer straffen Rudelorganisation auszubauen, in der die Junghunde bereits vollwertige Jagdpartner werden. Bei den Wölfen fällt diese Zeit in die Herbstmonate, im Norden wird es schon Winter. Im Hauptverbreitungsgebiet der Schakale setzen die Regenfälle ein, die Herden der großen Weidetiere wandern; ihnen folgen die großen Raubtiere, denen sich die Schakale anschließen. Auch bei den Dingos wird es um diese Zeit Winter. So ist ein sehr enger Zusammenhalt der nunmehr weitere Streifzüge und Wanderungen unternehmenden Wildhundarten lebensnotwendig. Die Vorrangstellung der zu Rudelführern gewordenen Eltern muß eingespielt sein. Und bei den Jungen ist die Rangordnung geklärt, die auch Grundlage für die Arbeitsteilung auf der gemeinsamen Jagd wird. Damit sind alle Voraussetzungen zur Sicherung der Rudelexistenz gegeben.
Die von Konrad Lorenz beobachtete Tatsache, daß stärker wolfsblütige Hunde - die »Einmannhunde« - in diesem Alter sich für immer an einen Herrn binden, ist in diesem Zusammenhang besonders interessant. Es ist nämlich gut vorstellbar, daß eine solche Prägung auf den Leitwolf, die zu einer unverbrüchlichen Gefolgschaftstreue führt, mit zur Sicherung des Daseinskampfes gehört. Gewöhnlich wandern, wie wir noch sehen werden, die Jungwölfe nach dem Winter ab und streifen auf eigene Faust umher. In manchen Gebieten mag es aber sinnvoll sein, wenn man in größeren Rudeln jagt. Alttiere und Jungtiere eines Wurfes bringen bestenfalls eine Kopfstärke von acht zusammen. Wenn sich nun die Jungwölfe des Vorjahres wieder einfinden und zugesellen, so ergibt das eine größere Kampfstärke, wozu kommt, daß die Vorjährigen entsprechend erfahrener sind. Bekannt ist auch, daß die Welpensterblichkeit bei den Wölfen recht groß ist, und es ist durchaus möglich, daß einmal ein ganzer Wurf zugrunde geht. Die Altwölfe müßten dann zu zweit mit der winterlichen Jagd auf Großwild fertig werden, was sicher wenig Erfolg bringt. Kommen nun die Jungwölfe vom Vorjahr dazu, wird das schon einfacher, und es ist auch auf Grund einzelner Daten aus Freilandbeobachtungen gut denkbar, daß selbst noch ältere Nachkommen des betreffenden Eltempaares sich erneut einfinden, vor allem dann, wenn sie selber kinderlos geblieben sind. So mag diese Gefolgschaftstreue dazu beitragen, daß sich die Sippe in Notzeiten zusammenfindet, um durch bessere Jagderfolge, wie sie die Rudeljagd gewährleistet, überleben zu können.
In der Rudelordnungsphase wird natürlich auf der gemeinsamen Jagd von jedem der Jungwölfe die Erfahrung gemacht, daß die Zusammenarbeit unter Führung eines erfahrenen Leittieres den jagdlichen Erfolg sichert. Diese Erfahrung ist also ausgesprochen positiv getönt und wird dazu beitragen, daß auch künftig Gruppenbildung angestrebt wird. Hinzu kommt außerdem die Erfahrung, wie der Einsatz jedes Gruppenmitgliedes zum Erfolg beiträgt, und wie sehr es auf die Fähigkeiten jedes einzelnen ankommt.
Kurz, es wird auf diesen gemeinsamen Jagden gelernt, wie befriedigend eine solche Zusammenarbeit ist. Und so wäre es nicht von der Hand zu weisen, daß gerade in diesem Alter auch entsprechende Lernbefähigungen vorhanden sind. Ich selbst kann hierzu natürlich nichts aussagen, da ich meine Hunde nicht in den Wald schicken darf, um sie auf der Jagd zu beobachten, und es hätte auch wahrscheinlich nicht viel Zweck, denn die Elternhunde haben selbst keine Rudeljagd - Erfahrung.
Immerhin habe ich aus meist sehr ungewollten Beobachtungen heraus zumindest eines feststellen können: Im Alter von 5 und 6 Monaten neigen die Junghunde sehr dazu, größere Streifzüge zu unternehmen, und zwar stets gemeinsam. Ist zufällig auch ein älterer Hund zur Hand, so fühlt sich der offensichtlich verpflichtet, mit diesen Junghunden loszuziehen, auch dann, wenn er sonst ein ganz braver Hund ist, der stets dicht beim Hause bleibt. Hier scheint doch ein angeborener Jagdtrieb zu erwachen, das Bedürfnis, in Gemeinschaft auszuziehen. Solche Streifzüge dauern meist nur wenige Stunden, und häufig genug beschränken sich die Hunde damit, einige hundert Meter entfernt auf einer Wiese nach Mäusen zu graben. Aber man kann da auch beobachten, daß sie zwischendurch einander jagen, also Jagdspiele aufführen, und das gibt zu denken. Da ich bedauerlicherweise diese Hunde, denen solche Streifzüge in einem unbewachten Augenblick gelingen, gewöhnlich nur mehr tot zu Gesicht bekomme - die Grubmühle liegt im Grenzbereich von gleich drei Jagdrevieren! -, so kann ich nichts darüber aussagen, welchen Einfluß dieses gemeinsame Unternehmen auf die weitere Entwicklung hat. Ich beneide da immer den Filmhund »Lassie«, der stundenlang durch Wald und Flur streifen darf, ohne sofort von Jägern erschossen zu werden. Es hat sich bei uns die Erkenntnis noch nicht so durchgesetzt, daß Junghunde ohne jagderfahrenen Anführer keine Erfolgschancen haben, und sollten sie tatsächlich ein Stück Wild »erbeuten«, dann kann es sich nur um eines handeln, das längst hätte ausgemerzt werden müssen; ein gesundes Reh erwischen sie niemals.
Jedenfalls dürfen wir annehmen, daß in dieser Zeit abermals wichtige, teils angeborene, teils erlernte Verhaltensmuster ausgeprägt werden, und wir sollten im Umgang mit unserem eigenen Junghund die Zeit nicht ungenutzt lassen. Hierfür müssen wir uns zunächst zwei wichtige Fakten vor Augen halten: Erstens bleiben wir Elternkumpan, denn wir bringen dem Junghund weiterhin das Futter und gehen nicht mit ihm auf die Jagd - sofern wir eben nicht einen Jagdhund ausbilden. Zweitens bleiben wir mit unserem Hund gewissermaßen in der Rudelordnungsphase stecken, denn er bleibt ja zeitlebens mit uns zusammen, sogar dann, wenn er im Freileben, als Wolf, längst ein eigenes Rudel anführen würde. Wir verschieben also ab da die naturgegebenen Verhältnisse recht einschneidend.
Wir müssen daher die Zusammenarbeit, wie sie in der Rudelordnungsphase freilebender Hundeartiger erfahren wird, auf andere Möglichkeiten umleiten. Gemeinsame Jagd erfordert eine gewisse Disziplin. Wir bieten diszipliniertes Spiel - neben dem völlig gelösten, das wir zuvor als gruppenbindend bezeichnet haben - und in ihm erste Vorstufen zu jener Ausbildung, die dem künftigen Verwendungszweck dient. Aber auch dann, wenn wir keinen Diensthund oder Jagdhund ausbilden, ist es sehr anzuraten, dem Hund etwas beizubringen, und wenn es nur kleine, fröhliche Kunststückchen sind. Unser Hund befindet sich entschieden noch in einem ausgeprägten Lernstadium, und wenn wir das nicht nützen, dann wird die psychische Struktur des Hundes verkümmern. Gerade jetzt braucht er uns ja als Rudelführer, von dem er als gut vorbereiteter Schüler die Besonderheiten gemeinsamer Aktionen bis zur Vollkommenheit übt.
Mit solchen kleinen Aufgaben und Übungen, auch jenen, die zur Unterordnung gehören, kann der Mensch seine Stellung als Rudelführer festigen, wobei er mehr durch Selbstsicherheit als durch Gewalt seine Stellung unterstreichen sollte. Der Junghund erwartet ein »Leitbild« des erfahrenen, psychisch überlegenen Anführers und ist keineswegs darauf eingestellt, einem Tyrannen zu Diensten zu sein. Es ist also eine kritische Phase, die sehr leicht zu künftigen Erziehungsschwierigkeiten führen kann, wenn diese Vorrangstellung als umsichtiger und überlegener Meuteführer vom sehr scharf beobachtenden Hund nicht anerkannt werden kann. Er ist jetzt sehr geneigt, die eigene Ranghöhe zu verbessern, wenn das Leitbild versagt. Das beginnt damit, daß er sich weniger um die Wünsche seines Herrn kümmert, bereits gelernte Kommandos geflissentlich überhört, und so fordert er uns heraus. Wir werden dann gern bös und machen alles noch verkehrter - das steigert sich bis zu dem Tag, an dem uns der inzwischen erwachsene Hund direkt droht, oder uns ganz raffiniert überrundet, indem er sich zu einem Haustyrannen entwickelt. Wenn der Herr als Rudelführer versagt, muß es der Hund werden, denn eine Familie ohne Anführer oder Haushaltungsvorstand darf es - zumindest in den Augen des Hundes - nicht geben!"
La puberté, une période peu facile
La puberté du teckel n'est pas à voir différemment que celle de l'humain, c'est une phase difficile durant laquelle la tête de mule vous testera sous toutes les coutures. Elle est difficile à préciser au point de vue chronologique, par ma propre expérience je peux dire que les femelles semblent passer cette période plus vite, ce qui ne signifie pas que ce soit plus simple. Chaque teckel a son caractère individuel et ceux qui possèdent une très forte volonté peuvent pousser leur humain dans ses derniers retranchements. Seule chose à faire, garder son calme et… inspirer! Dans le doute, appeler et nous vous donnerons l'aide nécessaire. Cette période passera. Les chiennes sont environ totalement développées au niveau de leur corps à un an, à 2 ans elles ont aussi formé leur caractère. Ces messieurs ont besoin de 2 années pour atteindre leur maturité corporelle, développé leur cage thoracique et leur stature. Ensuite ils consolident leur caractère jusqu'à leur 3ième anniversaire.
Pubertätsphase
"Der Beginn dieser Phase läßt sich nur schwer bestimmen, da hier sehr unterschiedliche Verhältnisse bei den einzelnen Hunden vorliegen. Ganz allgemein kann man wohl den siebenten Lebensmonat als jenen bezeichnen, der für unsere Haushunde als der früheste Termin in Frage kommt. Wie bei meinen Dingos kann bei vielen Hündinnen bereits jetzt die erste Läufigkeit auftreten. Ist sie voll ausgeprägt und zeigt sich die Hündin bereit, einen Rüden anzunehmen, dann endet die Pubertätsphase auch in diesem Monat. Meine so frühreifen Dingohündinnen sind schon in einigen Fällen in diesem Alter gedeckt worden und brachten dann mit neun Monaten unbeschadet gesunde Welpen zur Welt, die sie auch ganz normal aufzogen. Auch die Dingorüden sind in diesem Alter bereits zeugungsfähig. Die meisten Haushund - Rüden hingegen zeigen ihr Erwachsensein durch das bekannte Beinheben beim Urinieren erst mit neun Monaten, wenn nicht noch später, an.
Wölfinnen zeigen im zweiten Lebenssommer, also etwa im Alter von 13 oder 14 Monaten, eine Art von Scheinbrunst, die offenbar dazu dient, einen Partner zu finden. Die Wölfin wählt einen Rüden und bindet ihn durch intensives Spielverhalten, wie es ja auch im Vorstadium der eigentlichen Läufigkeit auftritt, fest an sich. Dabei vertreibt sie jede Rivalin, beißt sie unter Umständen sogar tot. Die Unverträglichkeit läufiger Hündinnen ist ja auch eine sehr übliche Erscheinung. In meinen Familienzwingern ist derartiges der einzige Anlaß, bei dem das sonst so friedliche Zusammenleben gestört werden kann. Jedenfalls ist es also die Hündin, die sich den Partner aussucht und ihn eifersüchtig verteidigt.
Trotz der gefestigten Partnerbindung - die man als »Verbindung« bezeichnen könnte - dürften Rüde und Wölfin im Herbst wieder zu ihren Stammrudeln zurückkehren und sich erst im Januar wieder, aber nun auf Dauer, zusammentun. Nun ist die Jungwölfin etwa 20 Monate alt und wird erstmals richtig läufig. Februar und März sind die üblichen Deckzeiten, und wenn die Wölfin zwei Jahre alt geworden ist, bringt sie auch erstmals Junge zur Welt. Es wäre also zu empfehlen, spätreife und wolfsstämmige Hündinnen nicht vor dem 20. Monat dekken zu lassen. Sonst gilt allgemein die Regel, daß man Hündinnen, bei denen die erste Läufigkeit im siebten oder achten Lebensmonat auftritt, bei der nächsten, also sechs Monate später, erstmals decken lassen kann.
Auch Schakale scheinen erst mit zwei Jahren fortpflanzungsfähig zu werden, zumindest die Rüden. Meine beiden Goldschakale Ah und Ben - die sich als nordafrikanische Grauschakale (eine kurzohrige Unterart des Goldschakals) entpuppten -, interessierten sich zwar bereits im ersten Lebensjahr für die Läufigkeit ihrer Hündinnen, wußten aber damit noch gar nichts anzufangen. Sie brauchten sogar drei Jahre, um ihre Deckfähigkeit unter Beweis zu stellen. Weibliche Schakale scheinen weit früher fortpflanzungsfähig zu sein, wahrscheinlich schon gegen Ende des ersten Lebensjahres. Vielleicht ist die späte Reife der Rüden hier ein Regulativ, um Geschwisterehen zu vermeiden.
Wölfe pflanzen sich nur einmal im Jahr, nämlich im Frühjahr, fort. Auch meine Dingos bekommen nur einmal im Jahr Junge, und zwar gewöhnlich im Herbst, meist in der Zeit zwischen Ende September bis Anfang Dezember. Das entspricht dem australischen Frühjahr. Die in südlichen Breiten lebenden Schakale sind damit etwas früher dran als Wölfe, nämlich im Januar.
Nun haben aber die Beobachtungen des Forscherehepaares Hugo und Jane van Lawick-Goodall erwiesen, daß zumindest die Goldschakale der äquatornahen Gebiete Ostafrikas ein halbes Jahr später abermals Junge bekommen können, auch wenn der erste Wurf erfolgreich aufgezogen wurde. Das heißt, daß die zweite Läufigkeit unserer Hündinnen nicht eine »unbiologische«, im Haustierstande erworbene Erscheinung ist, wie schon ernsthafte Kynologen behauptet haben. Meine Dingos, die man gewiß nicht als überzüchtete Haushunde ansprechen kann, sind schließlich auch zweimal im Jahr läufig, wenn sie dabei auch eine Art von Geburtenregelung kennen. Der Rüde deckt seine Hündin ungeniert bei dieser Zweithitze - aber die Dingohündin bekommt danach keine Welpen. Ich habe mehrfach auch schon bei Dingos und Dingomischlingen beobachtet, daß es sogar zu einer Scheinträchtigkeit kommen kann, die alle üblichen Anzeichen einer echten Trächtigkeit aufweist. Erst an dem Tag, an dem die Geburt erfolgen sollte - in diesem Falle am 6o. Tag -, geht das alles in sehr kurzer Zeit zurück. Ich halte es für möglich, daß eine derartige Scheinträchtigkeit biologisch gesehen werden kann; sie läßt die physiologischen Vorgänge, die durch die möglicherweise sogar mit einer Konzeption verbundene Bedeckung ausgelöst wurden, ablaufen, wobei wahrscheinlich die Keime im Mutterleib wieder aufgelöst werden. Der Geburtsakt scheint dann für diesen Vorgang nicht notwendig zu sein, sein Ausbleiben bringt ebensowenig eine Störung mit sich wie der Umstand, daß es keine Welpen gibt, die saugen. Die Milchdrüsen bilden sich nämlich sehr schnell wieder zurück. Letzteres ist auch dann der Fall, wenn man einer Dingohündin alle Welpen sofort nach der Geburt wegnimmt.
Es ist also nicht unbedingt verwerflich, wenn eine sonst sehr gesunde und kräftige Hündin zweimal im Jahr Welpen hat, wenn man das auch wohl nur einmal durchgehen lassen kann und nicht Jahr für Jahr praktiziert. Es passiert schon einmal, daß trotz allen Aufpassens die Hündin bei der zweiten Läufigkeit entwischt und sich dem nächstbesten Rüden hingibt. Da dieser natürlich meist nicht dem Geschmack des unfreiwilligen Züchters entspricht, gibt es dann große Aufregung.
Hierzu ein ernstes Wort. All meiner Erfahrung nach, die ich nicht allein auf meine Hunde zu beschränken brauche, sondern zu der sich sehr viele Beispiele gesellen, die mir mitgeteilt worden sind, ist es viel besser, die Hündin den vom Züchter ungewollten Wurf austragen als ihr vom Tierarzt eine Spritze geben zu lassen.
Die Tragzeit schadet der Hündin mit Sicherheit nicht; für die Spritzen möchte ich nicht meine Hand ins Feuer legen. Den unerwünschten Welpensegen aber nimmt man der Hündin weg, ehe die Kleinen zum Saugen gekommen sind, und überliefert ihn dem Tierarzt, der ihn schmerzlos tötet. Am nächsten Tag wird die Hündin frisch und munter sein und nichts vermissen. Welpen, die nicht saugen, sind sofort vergessen.
Freilich wird mancher Rassehundhalter da Bedenken haben. Man müßte nämlich endlich einmal die Zuchtverbände davon überzeugen können, daß wir im zwanzigsten Jahrhundert leben und daß die biologische Forschung schon so weit vorangekommen ist, daß man mit absoluter Sicherheit sagen kann: Eine Rassehündin ist nicht »verdorben« und »zuchtuntauglich«, wenn sie einmal von einem rassefremden Rüden Welpen ausgetragen hat. Auf den Mond können wir fliegen, aber anderswo scheint noch finsteres Mittelalter zu herrschen.
Damit haben wir die Pubertätsphase ein wenig überschritten, aber es gibt ohnehin nicht viel zu diesem Lebensabschnitt - der, wie wir gesehen haben, oft nur einen Monat währt - zu sagen. Grundsätzlich reift der Hund, bei dem sie länger währt, entsprechend aus, und ganz allgemein kann man sagen, daß der Hund bei Eintritt der Geschlechtsreife erwachsen ist. Aus dem Welpen ist ein Hund geworden. Ergänzend möchte ich noch erwähnen, daß am Ende des zweiten Lebensjahres vor allem der Rüde eine endgültige Ausreifung erfährt, die ihn nun gesetzter, fast würdevoller als bislang macht. Es wäre das ja auch - beim Wolfsahnen - das Alter, in dem er selbst Welpen betreut und zum Rudelführer emporsteigt. Bei Hündinnen bemerkt man dieses Ausreifen vor allem dann, wenn sie ihren ersten Wurf aufgezogen haben.
Nach dem zweiten Lebensjahr also ist der Hund endgültig zur voll ausgereiften Persönlichkeit geworden. Ich hoffe, daß es mir in diesem Überblick gelungen ist, aufzuzeigen, was da alles dazugehört, wie viele Einzelfaktoren einwirken, ehe es soweit ist. Dabei muß ich nochmals betonen, daß alles das, was ich hierzu sagen konnte, ganz sicher nur ein Bruchteil dessen ist, was hier noch alles anzuführen wäre - wenn ich es wüßte. Mir selbst erscheint das alles mehr als fragmentarisch, ich sehe viel mehr Lücken als Wissen. Ich glaube fest daran, daß hier noch ein weites Feld offen steht, das beackert werden kann. Es müßten von tüchtigen Beobachtern noch einige hundert intakte Familien von Wölfen, Schakalen, Kojoten und Dingos studiert werden, ehe wir wirklich in allen Einzelheiten Bescheid über die Verhältnisse der Jugendentwicklung des Hundes wissen. Dazu gehörten auch noch zahlreiche Experimente aller Art, um herauszubekommen, was die einzelnen beobachteten Fakten für die Zukunft des Hundes bedeuten, wie sie sich auswirken und vor allem, was wir aus ihnen für unseren Umgang mit dem Hund lernen können. Das müßte man tun, wenn man den Hund -ernst nimmt."